LES FRAPPES ECCLESIASTIQUES AU MOYEN AGE


INTRODUCTION



Tous ceux qui abordent la numismatique du Moyen Age, ne manquent pas d'être frappés par le grand nombre de pièces qui ont été forgées, à cette époque, par les autorités ecclésiastiques. Une telle abondance nécessite une approche particulière, pour en discerner les causes, et les conséquences dans le nombreux matériel numismatique que nous a laissé cette époque, Si riche et Si méconnue.

LA PERIODE MEROVINGIENNE



Du VIème au VIIIème siècle, un grand nombre d'Eglises et de monastères obtinrent, à titre de dons du souverain, non seulement une exemption complète d'impôts, mais ils reçurent aussi, dans certains cas; l'autorisation de percevoir des redevances qui devaient être payées au fisc.

Or, à cette époque, les ateliers monétaires n'étaient pas destinés, comme au temps des romains, ou comme de nos jours, à la fabrication exclusive par le gouvernement, des signes représentatifs de la fortune publique, mais ils avaient un rapport direct avec la perception de l'impôt, et avec la réalisation et l'encaissement des différentes branches du revenu public. Cette hypothèse n'est pas insolite, si l'on observe que les combinaisons administratives devaient être, à cette époque, très différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui. L'absence de crédit, et de valeurs représentatives en papier, ne permettait pas, comme de nos jours, à chaque percepteur de l'impôt de régler ses comptes avec l'Etat, par l'envoi de simples bordereaux sans qu'il y ait lieu à déplacement matériel des fonds. Il était donc judicieux d'autoriser le collecteur d'un impôt particulier, le fermier d'une saline, le régisseur d'un domaine royal, l'économe d'un monastère, etc... à recevoir en paiement, des prestations en nature, des monnaies étrangères ou anciennes, des métaux au poids, et à rendre le montant de ses recettes, en espèces monnayées sur place, et portant avec elles, une signature qui servait de garantie à leur titre et à leur valeur, et un nom de lieu qui en rappelait l'origine. Ce système contribuait à faciliter la distinction des sources de revenus, que l'on ne pouvait, comme de nos jours, établir par des inscriptions particulières à divers chapitres du budget. Il s'inscrit d'ailleurs, en ligne directe des Lois de Valentiniens, datées de 387, qui ordonnaient déjà de fondre, sur place et de réduite en lingots, tout l'or versé par les contribuables.

La possession d'une ferme d'impôts pouvait résulter de deux causes
1) d'abord la location, ce qui est le cas des monétaires ( dont la traduction la plus proche du terme latin est "fermier de la monnaie") qui prenaient à ferme des impôts à percevoir dans une région, et qui versaient au Trésor des monnaies portant leur nom comme garantie, et une indication de lieu, comme provenance.
2) ensuite le don gracieux, ce qui était le cas des églises et des monastères. Lorsqu'un établissement religieux percevait, à ce titre, un impôt, il le convertissait, sous la garantie de son chef, en numéraire, ou bien les affermait à son tour à un entrepreneur qui pouvait être un monétaire établi.

Les légendes des pièces issues de la seconde cause se distinguent par les mentions "RACIO ECCLESIE", "RACIO BASILICE" ou RACIO MONASTERII", par opposition aux mentions "RACIO FISCI" ou "RACIO DOMINI" qui indiquent l'administration fiscale (le terme RATIO étant issu de la langue officielle de l'empire romain, et désignant une administration, ou les bureaux de cette administration)

Bien sûr, plusieurs personnages ecclésiastiques profitèrent des circonstances pour donner aux espèces frappées par leurs soins un caractère plus personnel qui tranche sur l'ensemble des types et des légendes couramment employés sur les monnaies mérovingiennes.

Il faut enfin noter que c'est dans les ateliers ecclésiastiques, qu'apparaissent, vers le VII ème siècle, la frappe de deniers, en argent, alors que la monnaie courante est le triens d'or. Ce sont Lyon, Le Mans, Tours qui font figure de pionniers, en la matière, suivis ensuite par Saint-Denis, Troyes, Chartres, Maestricht, Poitiers, Clermond-Fd et Le Puy. Cela tient, essentiellement à ce que l'Eglise, qui résumait en elle l'idée de progrès et qui prenait l'initiative de toutes les innovations profitables au peuple, se dressa contre le monopole de l'Or, pour favoriser les petites transactions commerciales.

LA PERIODE CAROLINGIENNE



Ces timides tentatives d'affranchissement des ecclésiastiques, prirent fin dès l'événement des Carolingiens. En effet, Pépin le Bref édicta des dispositions législatives pour concentrer, dans ses mains, le droit de signer le numéraire. Mais il n'enleva pas, aux établissements religieux, le lucratif privilège de fabriquer la monnaie, à condition que ce fut au nom royal. Les nombreux noms de saints qui se lisent au génitif (en sous-entendant ECCLESIA, MONASTERIUM ou MONETA) sur les deniers de Pépin, de Carloman et de Charlemagne, nous instruisent du grand nombre d'ateliers monétaires qui n' étaient pas pour le roi une source de revenus, mais dont la signature royale n'était qu'honorifique, sans bénéfice palpable.

Les Carolingiens augmentèrent considérablement le nombre des ateliers religieux, et, sous Charles le Chauve, l'extension que le monnayage ecclésiastique, au nom royal, avait pris, peut être considéré comme l'une des causes principales de l'inexécution de l'Edit de Pitres, en 864, qui limitait le nombre des forges monétaires dans le royaume, à onze. On compte, en effet, plus de 28 diplômes monétaires accordant, à des ecclésiastiques, des concessions entre 851 et 955. Leur rédaction est souvent ambiguë ou floue, et ne mets bien souvent que peu en valeur le fait que Si la concession se fait au profit du bénéficiaire, elle reste au nom du concédant. On peut même ajouter que ces concessions sont connues par des chartes manifestement entachées de faux. Et l'on sait que les feudataires ecclésiastiques ne se firent jamais faute d' appuyer leurs usurpations monétaires par des titres datant de la période carolingienne, en ne manquant pas d'insister sur l'interprétation favorisant la faculté de frapper la monnaie, plutôt que sur celle qui laissait entendre qu'ils jouissaient de certains droits sur la fabrication des monnaies.

Les premières monnaies sur lesquelles apparaît une marque trahissant que la fabrication en était laissée aux soins de personnages ecclésiastiques, sont des deniers de Charlemagne (768-811) frappés à Cologne et à Bonn, pendant la première partie du règne (de 768 à 775) et sur lesquels, on voit, dans le champ, comme emblème accessoire, ou marque d'émission, une petite crosse parfaitement dessinée. Cette tentative, vite réprimandée, ne se renouvela plus sous les successeurs directs de Charlemagne. Puis les évêques de Strasbourg reprirent la méthode à la fin du règne de Louis le Débonnaire (814-840) et là, l'initiative ne fut pas sanctionnée. Alors, allant plus loin, les évêques contemporains de Louis de Germanie (804-876), de Charles le Simple (879-928) et d'Henri l'Oiseleur (876-936) introduirent, dans le champ, une ou deux lettres qui concordent avec leur nom, remplaçant ainsi un emblème impersonnel par une marque personnelle.

Dans ce qui allait devenir la France, on constate le même processus à Reims, où, après Artaldus (946-961) qui place un A dans un des cantons de la croix, c'est Adalbéron qui inscrit, sur le revers, son nom en entier, en légende circulaire. Ses hautes fonctions politiques le place dans les conditions voulues pour accomplir une usurpation aussi audacieuse. Ses successeurs, se contentent d'indiquer leur titre archiépiscopal. A Corbie, les abbés de l'abbaye St Pierre, mentionnent le saint sous le vocable duquel l'abbaye est placée, mais remplacent le monogramme carolingien par leur propre monogramme comme Franco vers 900. A Toulouse, l'évêque Hugues (926-972) place son nom (UGO) en triangle dans le champ de deniers immobilisés au nom de Charles le Simple. A Vienne, l'initiale de 1'archevêque Sobon (940) se montre sur les deniers portant le nom de la ville, avec au revers celui de St Maurice. Un de ses successeurs, Thibaud (952-1000) signe de son nom en toutes lettres.

LA PERIODE CAPETIENNE OU FEODALE



Dans la seconde moitié du Xéme siècle, on voit deux centres de pèlerinages importants transformer les richesses accumulées par les dons des pèlerins, en monnaies porteuses de types tout à fait originaux. L'évêque du Puy frappe des monnaies ornées du chrisme à la légende MONETA SCE MARIE, tandis que l'abbé de St Martin de Tours grave sur une face le monogramme carolingien avec la légende RATION SCI MARTINI, tandis que le revers porte un buste (inspiré du reliquaire de la tête du saint) flan q ué des lettres SM. C'est là, le véritable début du monnayage ecclésiastique du Moyen Age.
Pour expliquer l'explosion du monnayage ecclésiastique au début du Xléme siècle, il faut remonter aux termes de l'Edit de Pitres qui montre que dans les onze ateliers royaux, c'est le comte qui était chargé du monnayage, ayant à ses cotés le vicomte dont le rôle, en cette matière, remonte à Louis le Pieux. En fait, le comte a, d'abord, confisqué les profits, puis il a réglementé la frappe, à laquelle il laissait le type royal. C'est aussi ce qui se passa dans les comtés, nouveaux, ou ceux devenus depuis longtemps étrangers à la fabrication des monnaies. Or, en beaucoup de lieux, l'évêque s'était adjugé tout ou partie des droits du comte Il avait profité longtemps de ce que celui-ci ne possédait pas plus que lui 1' hérédité; il avait pour lui, non seulement le prestige moral de sa fonction, mais il occupait solidement, par son église, la meilleure position de la ville, alors que le comte était souvent réduit à ses châteaux à la campagne, ou à son domaine rural. En somme, Si l'évêque paraît, c'est en tant que comte, ou parce qu'il détient, effectivement, la partie la plus importante des droits comtaux.

Cependant l'évêque, à l'inverse du comte, sollicite d'ordinaire du roi un diplôme qui a le caractère d'une aumône, comme, par exemple à Chalons, à Langres ou à Noyon. Quand le comte est défaillant, ou qu'il consent à se désintéresser de la monnaie, il y a concession ou transfert à l'évêque, comme à Autun, à Clermont, au Puy ou à Agen.

En terre d'Empire, il y a toujours une concession vraie ou supposée par l'Empereur, et c'est à l'évêque qu'elle est accordée, car, depuis les Ottons (vers 950) la politique a toujours favorisé la création d'une aristocratie épiscopale et abbatiale, non héréditaire, destinée à servir de contrepoids à l'aristocratie héréditaire des grands fiefs, aidée par le fait que cette délégation de pouvoir s' exercerait par l'entremise de dignitaires les plus capables de l'exercer.

Dans bien des cas, il y eut partage de la monnaie, soit que celle-ci ne mentionne qu'un seul bénéficiaire comme à Albi et Toulouse, soit que chacun des deux titulaires ait sa propre monnaie (Narbonne, Valence et Valentinois) soit encore que la monnaie porte une double mention, et c'est alors une monnaie dite "de pariage", comme à Albi, à Narbonne ou à Grenoble.

Il faut noter que, presque partout, la concession est faite à l'évêque et à son église, c'est à dire son chapitre. Nous savons, pour certaines d'entre elles, quelle était, dans les bénéfices, la quote-part du chapitre. Dans certains cas, même, le chapitre avait une concession distincte de celle de l'évêque c'est le cas pour le chapitre de Metz qui reçu une concession spécifique à Sarrebourg. On trouve ainsi de nombreuses occasions de conflits qui naissent entre l'évêque et son chapitre.

On observe, aussi, que certains évêques sont intervenus dans la question monétaire, sans avoir le droit de monnaie : c'est le cas à Nevers et à Auxerre. D'autres, comme celui de Chartres ou du Mans n'ont, peut-être, eu que des droits de justice sur les faux-monnayeurs et ceux qui contrevenaient aux édit sur la circulation monétaire.

En revanche, les monnaies abbatiales sont toutes issues directement de concessions carolingiennes, ou confirmées par eux d'après des traditions remontant à l'époque mérovingienne. Il en est ainsi pour les abbayes de Corbie; Souvigny, Tournus, St Etienne de Dijon, St Denis en Parisis, St Martial de Limoges et St Martin de Tours.

Mais il ne suffisait pas d'avoir les droits requis pour battre monnaie, il fallait aussi que celle-ci eu des chances de durée. Certes la possession de mines était une garantie de cette durée c'est le cas de l'évêque de Viviers qui exploitait les mines d'argent de Largentière. Mais une autre source de métaux précieux étaient les dons en nature remis par les pèlerins lors de leurs pérégrinations dans les sanctuaires et il est hors de doute que tous ces dons de bijoux servaient aux évêques et aux abbés titulaires du droit de frappe à les fondre pour se fournir en métaux précieux pour forger leurs monnaies. C'est ainsi qu'il n'est pas anodin de constater que tous les évêques et les abbayes qui possédaient leur propre monnaie sont tous situés (à l'exception d'un seul) sur les routes du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, et qu'il y a là une des raisons de la durée de vie de leurs monnai or.
Mais la véritable raison d'être de la monnaie féodale est d'ordre fi cier et a sa source dans la décentralisation économique. La monnaie féodale type est celle frappée par une autorité à l'occasion d'une foire, pour percevoir un droit sur les ventes, en fournissant du numéraire aux transactions. C'est' ainsi que le droit de monnaie a été généralement concédé avec celui d'ouvrir et d'expl ter un marché (droit de Tonlieu). A côté des monnaies des évêchés perpétuant d' anciens ateliers royaux, il y eut, au début du XIIéme siècle des monnaies créées pour l'exploitation rurale et à l~affuAt des courants commerciaux c'est le cas de celles créées par l'es évêques de Metz, Toul et Verdun dans leurs divers domaines des Vosges (Epinal, Remiremont etc...)

Les Légendes


Il faut souligner le fait que nombre de monnaies épiscopales sont anonymes. IL y a deux raisons a cela d'une part l'évêque est, évidemment, dépourvu de toute préoccupation dynastique, ce qui n'est pas le cas des grands barons, mais d'autre part dans la plupart des cas, il y a opposition formelle du chapitre à une individualisation de la monnaie

Il n'y a, tout au plus, qu'un demi-anonymat avec le titre d'épiscopus ou d'archiépiscopus, ou avec l'indication d'un saint, comme S. Mauricius à Vienne ou Prothomartir à Besançon qui sont considérés comme les seigneurs perpétuels de la monnaie. On rencontre, aussi, le titre de Présul qui est plus ancien que celui d' épiscopus.

La grande place tenue par les Saints est une particularité qui, en regard de la signification ecclésiastique, contribue à donner à la monnaie féodale un caractère populaire. Ils ne sont pas toujours désignés par leur qualité Sanctus, mais quelques fois par leur seul nom propre (Fu'lran à Lodêve) ou accompagné du titre d'évêque pour le patron de l'église (Pétrus épiscopus à Troyes) ou d'abbé pour le patron d'un monastère (Pétrus abbé à ???rbie).

Au revers, on retrouve très généralement, Civitas qui est la légende par excellence des pièces épiscopales, et qui doit s'accepter comme la traduction de diocèse. Quelques synonymes existent Urbs, Métropolis ou Sedes.

Les Types


Les attributs ecclésiastiques des monnaies féodales sont essentiellement

- La Crosse.
- La Mitre (ou la tiare, pour les Papes d'Avignon).
- La Clef (notamment pour les abbayes -Cluny et Saumur-).
- Le buste diadémé ou mitré, en référence aux premiers titulaires du siège épiscopal ou abbatial (inspiré d'un reliquaire particulièrement vénéré).
- L'Etendard de St Médard de Soissons et le Pennon de Melgueil.
- La main bénissante (issue d'un reliquaire).
- L'agnel de St Cilles.
- La tête de la Vierge.
- Le Chrisme.


LE DECLIN ET LA FIN DU MONNAYAGE D'EGLISE



Si le déclin commence dans la seconde moitié du XIIIéme siècle, la fin peut se dater du premier quart du XIVéme siècle. Ces dates sont jalonnées par deux textes législatifs qui marquent cette période.
Il y a, d'abord, l'ordonnance de Chartres, de mars 1263 par laquelle Louis IX rendait l'exercice du droit de monnaie des vassaux bien moins avantageux. Il décrétait que les monnaies des feudataires ne pouvaient plus courir que dans leur propre fief et non plus en dehors, alors que la monnaie royale circulerait non seulement dans le domaine royal, mais était tenue d'être acceptée dans tout le royaume. Pour éviter toute fraude, il était interdit de frapper des monnaies qui ressembleraient à celles du roi, ou qui auraient eu un titre inférieur sous peine d'être taxées. Cette Ordonnance fut rigoureusement appliquée, puisque le propre frère de Louis IX, Alfonse de Poitiers, devenu comte de Toulouse et avait émis des deniers au type tournois dû se soumettre et changer le type de ses monnaies.

Un second texte, d'ailleurs controversé par Grierson, est l'ordonnance de 1315, prise par Louis X Le Hutin qui signa l'arrêt de mort du monnayage féodal. Ce texte précisait les barons qui restaient habilités à frapper monnaie, le poids et le titre ainsi que le type qui leur était imposé, les limitant à la frappe des deniers et des oboles. Ainsi fixées, les monnaies féodales étaient condamnées à moyen terme, puisqu'elles ne pouvaient plus être dévaluées.

On peut d'ailleurs sérieusement se poser la question de savoir Si 1' Ordonnance maintient vraiment le droit de frappe aux bénéficiaires, ou Si elle se borne à constater l'état de la circulation monétaire féodale dans le royaume et Si, elle n'accorde pas qu'un sursis aux monnaies citées dont le volume important en circulation interdisait le remplacement rapide par la monnaie royale, sans graves conséquences économiques. En effet, parmi les Prélats cités (archevêque de Reims, évêque de Maguelonne, Clermont, Laon, Meaux, Cahors et abbé de Souvigny) il y en a au moins deux, ceux de Laon et de Maguelonne qui avaient respectivement cessé la frappe dès 1223 et 1247. Par ailleurs, la réclamation ultérieure de là puissante abbaye Saint Martin de Tours pour figurer dans l'ordonnance ne fut même pas prise en considération.

Les rois suivants pratiquèrent une politique de rachat systématique des monnaies ou mirent la main sur celle des dynasties éteintes. Après 1325, seules subsisteront les monnaies des grands Etats limitrophes (Flandres, Bourgogne, Bretagne et Guyenne) ainsi que celles des barons qui possédaient des enclaves en Terre d'Empire, où ils restaient libres de faire ce que bon leur semblerait.

Jacques DELESCLUSE
Lyon le 13 Avril 1999

 


BIBLIOGRAPHIE.

POEY D'AVANT (F), Les Monnaies Féodales de France, 3 vol. + planches 1858-1862 rééd. avec mise à jour de G. DEPEYROT. Florange, Paris 1995
ENGEL (A) SERRURE (R) Traité de Numismatique du Moyen Age, Paris 1891-1905
BLANCHET (A) DIEUDONNE (A) Manuel de Numismatique française. 4 Monnaies Féodales françaises (Dieudonné) Paris 1936
GRIERSON (P) Monnaies du Moyen Age (L'Univers des Monnaies) Paris 1976
CORMIER (J-P) Monnaies Médiévales : Reflets des pouvoirs. Rempart, Paris 1998

Annexe : Liste des établissements ecclésiastiques ayant frappé monnaie au Moyen Age, avec la date des premières frappes.


Site d'origine : http://membres.multimania.fr/numilyon/Moyenage/ (fermé)

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